Debedavan
Equipe
Responsables
Levon Aghikyan – Institut d’Archéologie et d’Ethnographie de l’Académie des Sciences d’Arménie, Erevan
Bérengère Perello – CNRS, UMR 5133 Archéorient, Lyon
Lithicien
Cécile Ménager – Université Lumière Lyon 2
Tracéologue
Fiona Pichon CSIC- Institució Milà i Fontanals (Barcelona) ·
Archéozoologue
Tim Mibord – doctorant, CNRS, ANR Homeland, Université Lumière Lyon 2
Archéobotaniste
Alexia Decaix – MHNH, Paris
SIG, géomatique
Emmanuelle Regagnon – CNRS, UMR 5133 Archéorient, Lyon
Drone – photogrammétrie
Arshaluys Mkrtchyan – Institut d’Archéologie et d’Ethnographie de l’Académie des Sciences d’Arménie, Erevan
Le site de Debedavan a été découvert en 2022 par notre équipe (Programme TAP) dans le cadre des prospections dans le Tavush. Comme son nom l’indique, il est situé à proximité immédiate de la rivière Debed, un affluent de la Kura. Ce blur (colline artificielle anthropique) approximativement circulaire mesure 0,6 hectare.
Un sondage, réalisé en 2022, nous a permis de mettre en évidence l’existence d’une occupation néolithique (6000-5200 av. J.-C.) sur ce site. Il s’agit du premier site de culture Shulaveri-Shomutepe identifié dans le Tavush. Les établissements néolithiques n’étaient attestés jusqu’à présent en Arménie que dans la vallée de l’Araxe, et plus précisément dans la plaine de l’Ararat (Aratashen, Aknashen, Masis Blur).
L’axe de recherche principal est la caractérisation du processus de néolithisation et du Néolithique dans cette zone du nord de l’Arménie, située dans le bassin versant de la Kura.
Campagne 2024
Cette première campagne a été consacrée à l’ouverture de deux carrés de fouilles de 5 m de côté, à proximité du sondage A réalisé en 2022. Les premiers résultats ont confirmé l’existence d’une occupation néolithique, mais également la présence d’autres phases qu’il faudra préciser.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Bérengère Perello (23 juillet 2024). Debedavan. Mission Archéologique Caucase. Consulté le 11 novembre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/122r4